C’est le plus long pont maritime du monde : 55 kilomètres d’autoroute enjambant l’estuaire de la Rivière des Perles, dans la mer de Chine méridionale, avant de s’engouffrer dans un tunnel sous-marin. Le président chinois Xi Jinping a inauguré aujourd’hui l’infrastructure gigantesque, reliant Hong Kong, Macao et la Chine continentale.
Un ouvrage monumental, auquel ont participé Bouygues Travaux Publics, Dragages Hong Kong et VSL, filiales de Bouygues Construction, en réalisant un tronçon de 9,4 kilomètres.
Un pont d’importance stratégique
5714 voussoirs préfabriqués, de 250 types différents, posés au rythme de 18 par jour, utilisation de tubes d’injection à manchette pour les pieux en friction – une nouvelle technique employée à Hong Kong -, équipements basés en mer et dispositions logistiques spécifiques pour maintenir les voies navigables durant le chantier… De belles innovations ont été mises en oeuvre pour construire ce pont exceptionnel.
Désormais, rejoindre Hong Kong depuis les principales villes du delta de la Rivière des Perles se fait en 30 minutes, contre quatre heures par voie terrestre et une heure en bateau. De quoi renforcer les les échanges commerciaux entre les deux rives.
SOLARVILLE. Et si Ikea nous vendait demain non pas des meubles mais des Smart Cities en kit ? C’est ce que semble préparer le géant suédois si l’on en croit sa dernière annonce. Baptisé SolarVille, ce projet conçu par son laboratoire d’innovation Space10 permet d’alimenter une ville en énergie solaire grâce à une « smart grid » utilisant la technologie blockchain.
Manuelle Gautrand, architecte du Belaroïa à Montpellier, nous parle de la manière dont elle a conçu cet hôtel, que les équipes de Bouygues Construction ont réalisé.
Quel que soit le secteur, le marché du reconditionné profite depuis quelques années d’une belle envolée - témoin de l’évolution des modes de consommation.
Et si demain les technologies de reconnaissance faciale se généralisaient dans nos villes et bâtiments ? En Chine, où cet état de fait est déjà une réalité, le recours croissant à cette technologie dans l’espace tant public que privé agite le spectre d’une surveillance de masse et le risque d’atteintes inédites à la vie privée. Alors que les expérimentations se multiplient dans le monde et que certaines Villes américaines prennent les devants et interdisent d’ores et déjà son utilisation, le débat tente de prendre forme en Europe.
Pour faire face à la problématique de l’étalement urbain, de nombreuses initiatives émergent en faveur d’une “ville du partage” où bâtiments et espaces urbains sont mutualisés pour différents usages. Une logique qui pourrait permettre de gagner de l’espace et inventer de nouvelles manières de vivre ensemble.
Comment s’adapter rapidement aux évolutions du monde et de la société ? Comment anticiper les nouveaux usages pour répondre pleinement aux besoins actuels mais aussi futurs ? Comment intégrer les enjeux technologiques, environnementaux, démographiques, sociétaux et économiques dans une vision long terme ? Au sein de Bouygues Construction, c’est le rôle de l’équipe Prospective. Mais concrètement, la prospective c’est quoi ?
La surchauffe urbaine s’installe comme un phénomène récurrent, résultant de l’effet cumulé du changement climatique et du phénomène d’Îlot de Chaleur Urbain (ICU). Le changement climatique entraîne une augmentation de l’intensité et de la durée des vagues de chaleur (masses d’air chaud provoquant des températures élevées pendant plusieurs jours consécutifs) dans différentes régions du monde.
A Singapour, le complexe Woodleigh Lane Residences sera réalisé par Dragages Singapore, filiale de Bouygues Construction. Un nouveau projet de construction modulaire, qui s’ajoute à la liste de nos références en la matière sur l’île. Aurélie Cléraux, responsable Construction Modulaire et Innovation, nous en dit plus sur cette révolution de l'industrie du bâtiment.
Comment le métabolisme urbain peut-il alimenter les politiques d’économie circulaire ? Si les villes n’occupent que 2 % de la surface de la planète, elles consomment 75% des ressources, émettent entre 60 et 80 % des gaz à effet de serre d’origine anthropique et génèrent 50% des déchets[1]. Elles sont une porte d’entrée et de sortie privilégiée d’une importante concentration de flux (alimentation, électricité, froid, chaleur, carburant, biens de consommation, déchets, etc.) qui permettent de répondre aux besoins de leurs usagers : rappelons que les villes concentrent aujourd’hui 55% de la population à l’échelle mondiale. L’étude de ces flux par l’approche du métabolisme urbain est un champ qui prend de l’ampleur. De plus en plus d’administrations urbaines s’en saisissent pour définir leurs politiques d’économie circulaire.
