Note de tendances : Bien vivre la société de la longévité

Ce choc démographique cache de multiples réalités pour les seniors : une augmentation de la part de seniors dépendants, une hausse du nombre de personnes très âgées ou encore un risque accru d’isolement. Mais il remet aussi profondément en question nos modèles socioéconomiques, menace la cohésion sociale, accroît le risque du creusement des inégalités avec une prise en charge de la dépendance à deux vitesses et impose une refonte de nos systèmes de santé, de travail et de logement. Ce choc résonne également dans l’entourage des seniors : l’âge moyen des salariés aidants est aujourd’hui de 42 ans (OCIRP).

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Face à cette transformation inéluctable, la perception de la vieillesse évolue pour mieux reconnaître la diversité des parcours et niveaux de vie, et répondre aux besoins spécifiques de chaque groupe de seniors. Il est temps de construire de nouveaux imaginaires, de lutter contre l’âgisme et de valoriser la richesse intergénérationnelle.

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Aujourd’hui, nous devons adapter nos villes et territoires en créant des espaces inclusifs, pensés avec et pour les seniors. Les acteurs de la fabrique de la ville se saisissent de ces enjeux à travers une évolution des pratiques professionnelles, pour mieux repenser nos environnements urbains : espaces publics sécurisés, transports accessibles et mobilités solidaires adaptées et implication des seniors dans les processus de décisions.

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L’habitat se retrouve au cœur de ces défis avec un enjeu majeur de soutien du maintien à domicile, tant plus de 90% des personnes âgées souhaitent vieillir à domicile en France, un besoin de repenser le modèle de l’Ehpad ainsi que l’émergence d’une offre d’habitat diversifiée, qu’il soit : communautaire, partagé, médicalisé, intergénérationnel, high-tech ou identitaire.