Pont de Baluarte

Pont de Baluarte
Le pont de tous les recordsCet ouvrage spectaculaire, plus haut pont à haubans de la planète à sa construction, a nécessité quatre ans de travaux sous l’égide de VSL. Un chantier titanesque et d’autant plus technique que le pont de Baluarte est construit dans une région retirée et escarpée.

Défi
Livré en janvier 2013, le pont Baluarte franchit le canyon de la Sierra Madre occidentale. À lui seul, il pallie le manque de connexion entre l’Est et l’Ouest du Mexique. Sa construction a donné lieu à l’un des chantiers les plus importants jamais entrepris en Amérique du Nord.


Projet
En choisissant VSL, une filiale du Groupe Bouygues Construction , le ministère des Communications et des Transports du Mexique a fait appel au leader de la construction de préfabriqués et de systèmes de haubanage. Les dimensions impressionnantes du pont Baluarte laissaient en effet présager un chantier complexe et difficile. Intégrée au consortium chargé de le réaliser, VSL a dû faire appel à ses meilleures expertises pour concevoir, fournir et monter les lanceurs destinés à installer la travée centrale du pont, puis réaliser l’installation des haubans, la précontrainte des piliers et du tablier du pont.


Innovation
Le pont de Baluarte culmine à 403 mètres au-dessus du lit de la rivière, ce qui lui vaut une inscription au Guiness des Records 2012. Sa travée de 520 mètres est également la plus longue du continent américain. Ce gabarit impressionnant a nécessité l’emploi d’un portique de lancement spécial. Un outil sur mesure, conçu pour ériger le tablier métallique de la travée centrale, composé de voussoirs métalliques pesant jusqu’à 120 tonnes. VSL a également dû remédier à l’isolement géographique du chantier, situé dans une vallée à pic très isolée, en créant 25 km de route temporaire à flanc de montagne. Le but : relier l’entrée du site, à 2 000 mètres d’altitude, au point le plus bas du chantier, à 700 mètres au-dessus du Rio.


Contexte
Inauguré en janvier 2012, le pont de Baluarte est un édifice d’importance capitale pour le développement économique et touristique du Mexique. L’ouvrage est en effet intégré à l’autoroute qui remplace désormais, dans le Nord du pays, une route sinueuse et dangereuse baptisée « l’échine du diable ». Grâce au pont, les automobilistes réduisent de 6h à 2h30 de temps de parcours entre Mazatlan, sur la côte Pacifique, et Durango, au centre du pays.

